Une diplômée devient infirmière clinicienne au continuum AVC

Publié le 05 Juillet 2017

Il est impossible de dire combien de vies ont été sauvées grâce à ce programme ni combien de séquelles ont été épargnées. « Chaque AVC et chaque patient sont uniques. D'une personne à l'autre, les séquelles peuvent être très différentes », explique Caroline Cayer, infirmière clinicienne au continuum AVC.

« On ne sait pas combien de vies on a sauvées ni les séquelles qu'on a pu éviter chez les patients depuis la mise en place du continuum, mais c'est certain qu'un patient qui reçoit une thrombectomie ou une thrombolyse peut retourner chez lui rapidement sur ses deux pieds au lieu de risquer jusqu'à la paralysie de la moitié du corps! On a vu des résultats extraordinaires grâce à ces deux interventions », cite en exemple Mme Cayer.

Penser VITE

Reconnaître les signes de l'AVC et agir rapidement peut faire une très grande différence, car un patient peut passer d'un rétablissement complet à une paralysie presque complète pour une heure de différence.

La Fondation des maladies du coeur et de l'AVC soumet un truc à la fois simple et efficace pour reconnaître les signes de l'AVC : il faut penser à l'acronyme VITE.

V : visage affaissé?

I : incapacité : pouvez-vous lever les deux bras?

T : troubles de la parole

E : extrême urgence, il faut composer le 9-1-1

« On voit encore des gens qui présentaient des signes depuis quelques jours à la maison. Il ne faut pas hésiter à consulter en cas de doute », répète l'infirmière clinicienne Caroline Cayer.

L'infirmière clinicienne Caroline Cayer, diplômée en 1990 du Cégep de Sherbrooke, est en chage du continuum de soins AVC au CHUS Fleurimont, programme qui a été mis en place pour essayer d'éviter le plus de séquelles possible chez les patients qui ont fait un AVC. Photo : Spectre média, Frédéric Côté

Lire l'article complet AVC : l'importance de penser VITE, paru le 3 avril 2017 dans La Tribune