La coexistence travail-études en Techniques d’éducation à l’enfance, un plus pour les étudiants et leurs futurs employeurs

Publié le 02 Avril 2019

Le 2 avril 2019 – Les étudiants et étudiantes en Techniques d’éducation l’enfance (TÉE) bénéficient maintenant de la formule de coexistence travail-études (CTÉ), qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs programmes du Cégep de Sherbrooke. Rappelons que cette formule permet aux étudiantes et étudiants d’échelonner leur dernière année d’études sur deux ans, afin de combiner dans une même semaine, un travail rémunéré en milieu de travail et la formation en classe. Dans le programme TÉE, la formule est offerte dès la quatrième session, aux étudiantes et étudiants qui ont déjà complété les cours de formation générale.

Depuis le début de la session d’hiver, c’est six étudiantes en TÉE qui bénéficient déjà de la formule.

« Je trouve qu’il s’agit vraiment d’une belle idée, affirme Anne-Louise Godfrey, étudiante en TÉE. En plus de mettre immédiatement en pratique ce qu’on apprend dans nos cours, on a la chance de se faire une vision juste de ce que représente notre futur travail et ce qu’il implique. Je trouve que c’est un défi très motivant, qui aide à persévérer dans les études. »

De multiples avantages

En partageant leurs semaines en deux, moitié travail, moitié études, les étudiantes en TÉE ont l’avantage de travailler déjà dans leur domaine, de bénéficier de bonnes conditions de travail et d’acquérir de l’expérience qui sera reconnue auprès de leurs futurs employeurs.

« Je profite d’un salaire bien supérieur et ce que je gagnais quand j’avais un poste à l’épicerie. Je n’ai donc pas besoin de travailler autant d’heures pour boucler mon budget, ce qui me donne plus de temps à consacrer à mes études, a affirmé Anne-Louise. En plus, je me fais connaître dans le milieu, ce qui facilitera mon entrée sur le marché du travail. Tout cela, en étant très bien accueillie par les éducatrices et éducateurs en place, qui n’hésitent pas à m’offrir de l’aide et des conseils », ajoute-t-elle.

« Avant l’arrivée de la CTÉ, les étudiantes et étudiants qui souhaitaient travailler dans leur domaine n’avaient qu’une option : s’inscrire sur la liste de remplacement du Regroupement des CPE des Cantons-de-l’Est, précise Maureen Johnson, coordonnatrice du programme Techniques d’éducation à l’enfance. Ainsi, ils étaient amenés à effectuer de la suppléance dans de nombreux CPE différents en région, selon les besoins et sans horaire fixe. Avec la formule de coexistence travail-études, les étudiantes qui en bénéficient sont encadrées - mais beaucoup moins qu’en stage – elles obtiennent de bien meilleures conditions de travail et elles sont assignées à un ou deux CPE seulement, ce qui leur assure davantage de stabilité », ajoute-t-elle.

Enfin, les étudiantes apprennent à prendre plus de responsabilités, puisqu’elles sont déjà considérées comme des employées à part entière.

« Ce qui est bien, c’est qu’on assume déjà la pleine gestion d’un groupe. C’est ce qui nous permet de créer davantage de liens de confiance avec les enfants, contrairement à ce que l’on vit en stage, où notre rôle est moins significatif, plus effacé, explique Mme Godfrey.

Un grand plus pour les CPE en Estrie

Si le programme fait le bonheur des étudiantes, il est aussi à l’avantage de leurs futurs employeurs, surtout dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre.

« Pour l’année 2017-2018, il y a eu 107 000 heures de remplacement et près de 5600 heures  qui n’ont pu être comblées par une remplaçante ou un remplaçant, mentionne Mme Lucie Therriault, du Regroupement des CPE des Cantons-de-l’Est. Cela veut dire que dans plusieurs CPE, les éducatrices et éducateurs en place n’ont pas été remplacés lorsqu’ils se sont absentés pour une maladie ou autre. Dans ces cas, les gestionnaires ont dû mettre en place diverses stratégies pour s’occuper des tout-petits. On estime que les six étudiantes de Techniques d’éducation à l’enfance qui bénéficient actuellement de la formule travail-études auront déjà effectué, à la fin de cette session d’hiver, 1500 heures de travail. Ainsi, elles viennent combler une part importante du manque à gagner vécu l’année dernière. »

Des partenaires indispensables et impliqués

C’est en créant des collaborations avec les CPE des Cantons-de-l’Est et leur service de remplacement que le programme TÉE a pu intégrer la formule de coexistence travail-études.

« Les gens du milieu sont conscients qu’ils ont un rôle à jouer dans le développement des compétences de la relève, s’est exprimé Mme Johnson. Ils comprennent bien qu’ils ont tout avantage à s’impliquer et à devenir, eux aussi, des créateurs de relève », a-t-elle conclu.

Une formule innovante, unique au Cégep

En plus de donner encore plus de sens aux études, la coexistence travail-études a l'avantage d'accroître la persévérance et la diplomation. C’est également une façon pour les étudiantes et les étudiants d’acquérir de l’expérience dans leur domaine d’études, ce qui les aide à intégrer le marché du travail lorsqu’ils obtiennent leurs diplômes.

Des places sont encore disponibles dans le programme TÉE pour l’automne 2019.

Anne-Louise Godfrey, étudiante en TÉE bénéficie de la formule de coexistence travail-études, qui lui permet de combiner dans une même semaine, la formation en classe et un travail rémunéré en CPE.

Voir la page Admission – Session d’automne 2019

En savoir plus sur la formule de coexistence travail-études (CTÉ)

En savoir plus le programme Techniques d’éducation à l’enfance (TÉE)

Source :

Christine Tremblay, conseillère en communication
Téléphone : 819 564-6350, 5125
Cellulaire : 819 349-4579
Christine.Tremblay@cegepsherbrooke.qc.ca

Information :

Maureen Johnson, coordonnatrice du programme Techniques d’éducation à l'enfance
Téléphone : 819-564-6350, 4307
Maureen.Johnson@cegepsherbrooke.qc.ca