Fête des finissantes et finissants en Sciences humaines

Publié le 28 Novembre 2019

 

La cigarette électronique et la santé publique, l’influence des médias sociaux sur l’image corporelle, une nouvelle vision du bidonville et la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine ne sont que quelques exemples de sujets abordés par les étudiantes et étudiants en Sciences humaines lors de la fête des finissants 2019, qui se tenait le mardi 26 novembre dernier.

En effet, chaque automne et chaque printemps, les finissantes et finissants de la cohorte en cours préparent des présentations succinctes de leur projet de fin d’études afin de partager leurs découvertes avec leurs familles, leurs enseignantes et enseignants, leurs amis et leurs collègues de classe. À la fin de cette soirée toute conviviale, trois prix (chèques-cadeaux de la Coop) sont remis aux projets ayant retenu l’attention des visiteuses et visiteurs.

 

Félicitations à toutes et à tous pour ces belles présentations et l’intérêt des sujets choisis!

 

Miguël corriveau a souhaité sensibiliser les gens à la vulnérabilité des personnes âgées et aux difficultés souvent vécues par ces derniers comme la maltraitance ou la fraude. C’est son travail étudiant en résidence qui lui a fait prendre conscience des situations, parfois problématiques, de ces personnes. Il s’est rapidement senti interpellé par leur quotidien souvent solitaire, leur perte de capacité physique et de mobilité et leur hésitation à demander de l’aide. Il souhaite que dans notre société, on développe davantage d’empathie pour eux et qu'on leur accorde plus d’attention.

 

Alexis Labranche s’est intéressé à la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, tentant d’expliquer les différents facteurs en cause dans la détérioration des échanges entre les deux superpuissances du monde. Un sujet bien d’actualité, étant donné toutes les répercussions engendrées par ce conflit commercial sur l’économie mondiale.

 

Jérémi Doyon (à gauche) s’est, quant à lui, intéressé à un sujet beaucoup plus local, soit le port du casque dans les skatepark situés dans l’est de Sherbrooke. Lui-même adepte de BMX et fréquentant ces parcs régulièrement, il a voulu comprendre pourquoi les utilisateurs de ces lieux de loisirs n’appliquent pas cette mesure de sécurité de base. Il prend ici un moment de repos bien mérité, entre deux présentations, avec son collègue étudiant Anthony Marlow.

 

Sandrine Gagné a remporté le Prix des enseignants pour sa recherche sur les perceptions des gens envers les personnes en situation de handicap. Mariant la recherche documentaire avec des entrevues auprès de personnes souffrant de handicap, Sandrine a pu constater que malgré tout le travail qu’il reste à faire en matière d’inclusion et d’ouverture à l’autre, les personnes interrogées semblaient démontrer beaucoup de résilience face au regard des autres. Sur la photo, Sandrine est accompagnée de Lucas Deschenes, coordonnateur du programme Sciences humaines et de Mathieu Poulin-Lamarre, enseignant d’anthropologie et de sciences politiques.

 

Élise Maurice-Kiepura s’est vu remettre le Prix des étudiants pour son projet sur le phénomène des bidonvilles, qui jette un regard plus réaliste sur ces lieux fortement défavorisés que l’on retrouve dans les grandes villes des pays en développement. Sa recherche permet de découvrir une vision différente et moins « dramatique » de ces endroits souvent considérés dangereux, et par le fait même, propose des solutions plus adaptées pour les personnes qui y habitent. La voici avec Lucas Deschenes et de Mathieu Poulin-Lamarre.

 

Coralie Brochu et Kassandra Leclerc ont reçu le Prix du public pour leur documentaire sur le jeune Jérémy Leclerc, atteint du syndrome de Klinefilter. En effet, les deux jeunes femmes ont souhaité montré le parcours inspirant d’une personne vivant avec les effets cognitifs de la maladie et son intégration dans la société. Elles sont entourées ici de Lucas Deschenes et de Mathieu Poulin-Lamarre.