Des étudiantes et étudiants en Environnement hygiène et sécurité au travail (EHST) prendront une part active dans un projet de contrôle de la moule zébrée, dont la prolifération a commencé dans le lac Massawippi.
Le 16 novembre dernier, ils ont donné le coup d’envoi d’une étude regroupant des chercheuses et chercheurs de l’Université de Sherbrooke, de l’Université de Californie à Davis (UCDavis) et de l’organisme Bleu Massawippi, lors d’une sortie exploratoire sur le lac.
Cette sortie a permis aux étudiantes et aux étudiants de tester les équipements et de se familiariser avec le lieu de recherche.
Plus spécifiquement, ils participeront à la collecte de données physicochimiques afin de mieux connaître les courants du lac Massawippi, ce qui permettra de prévoir les endroits où les véligères (larves) des moules zébrées pourraient s’implanter dans le futur.
Jusqu’à présent, les étudiantes et les étudiants ont procédé à la mesure de paramètres physicochimiques comme la température, la conductivité, l’oxygène dissous, la turbidité et le pH). Des données visant à identifier les vents seront également prises avec des stations météo, dont une prêtée par le Cégep de Sherbrooke. Des sondes seront aussi déposées sous la surface de l’eau pour mesurer les courants.
Le modèle de courant qui sera ainsi développé rendra les opérations de suivi et de retrait de moules zébrées plus efficaces pour les équipes vouées à la sauvegarde du lac qui, jusqu’à maintenant, doivent explorer les fonds de l’eau à l’aveugle.
Plusieurs autres sorties sont prévues dans le cadre de cette étude qui s’échelonnera à travers les prochaines sessions.
Voilà un bel exemple de la contribution concrète des étudiantes et étudiants en EHST qui mettent à profit leurs compétences pour préserver l’environnement.
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Voici des photos de l’équipe en action
